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La facilitation, les idées reçues

idées recues sur la facilitation

La facilitation est un terme utilisé par beaucoup de personnes. Les consultants, les formateurs, des coachs,… tous se disent faire de la facilitation. On entend également beaucoup d’idée reçues sur le sujet.

Lorsque l’on parle de Facilitation Graphique et Facilitation LEGO SERIOUS PLAY, il ressort de nombreuses remarques. En effet, il y a une méconnaissance de la facilitation et de nombreux accompagnants se servent de ce terme comme un fourre-tout.

Nous avons listé des idées reçues fréquentes et nous vous expliquons …

  • C’est pour les enfants : Beaucoup pensent que la méthode LEGO® SERIOUS PLAY® ou la facilitation graphique sont réservés aux enfants. En réalité, ces méthodes sont utilisées efficacement avec des adultes, notamment en entreprise.
  • C’est juste du dessin : La facilitation graphique ne se résume pas à de simples dessins. Elle vise à structurer et visualiser des idées complexes.
  • C’est une perte de temps : Certains considèrent que ces méthodes sont chronophages. Pourtant, elles peuvent accélérer la prise de décision et améliorer la communication.
  • Pas besoin de compétences : On pourrait penser que n’importe qui peut être facilitateur. Or, cela demande des compétences spécifiques et de l’expérience.
  • C’est une mode : Bien que de plus en plus populaire, la facilitation n’est pas une simple tendance. Elle apporte de réels bénéfices en matière de collaboration.
  • Tous les problèmes peuvent être résolus : Si la facilitation aide à clarifier des situations, elle ne garantit pas la résolution de tous les problèmes.
  • C’est une réunion Post-it : L’utilisation de Post-it pour du brainstorming est une méthode utilisées depuis des années. Elle a fait se preuve. Mais, les facilitateurs ont tellement d’outils à leur disposition que celle-ci n’est que rarement utilisée.
  • Le Facilitateur va me donner la solution : Le facilitateur n’est pas un consultant. Il anime le groupe pour développer l’intelligence collective. La solution vient du groupe et non du facilitateur. Le facilitateur n’est pas là non plus pour passer les messages à la place de la direction. Sous prétexte d’atelier de facilitation, on n’annonce pas des décisions prises en amont et imposées.
  • Le facilitateur n’est pas dédié aux grands groupes ou aux start-ups : Toutes organisations (TPE, PME, Industries, porteurs de projets, associations…) sont concernés par la facilitation.
  • Le facilitateur n’est pas un simple animateur de réunions. Plus qu’un animateur, il détecte les blocages, encourage la participation active et s’assure de la productivité des sessions. Son rôle est essentiel pour garantir l’efficacité des ateliers et réunions.

Cette liste n’est malheureusement pas exhaustive.

Il est important de déconstruire ces idées reçues pour mieux comprendre la valeur de la facilitation en entreprise. Le facilitation s’inscrit dans un ensemble de démarches, des postures et d’outils (dont, entre autre, la facilitation LEGO et la facilitation graphique). Le facilitateur doit respecter un cadre déontologique.

Le facilitateur définira ses outils lors de l’analyse du besoins. Il s’en servira pour permettre aux groupes de trouver la ou les solutions à un problème ou un objectif.

Avant tout atelier de facilitation, il est indispensable de définir avec le facilitateur l’objectif de la réunion et d’établir un lien de confiances. Si le « feeling » ne passe pas entre le donneur d’ordre et le facilitateur ou que le facilitateur indique que ce n’est pas dans son périmètre, il ne faut pas insister. Ce serait aller à coup sûr vers l’échec.

 

En résumé :

Le facilitateur guide les participants vers un objectif commun, structure les discussions et promeut la collaboration. Il établit un environnement propice à l’échange, détecte les obstacles et stimule la participation. Toutefois, il ne prend pas de décision à la place du groupe et ne doit pas imposer des opinions. Sa neutralité est essentielle pour garantir un processus impartial et efficace. Ses limites résident dans le respect de cette impartialité et le fait de ne pas intervenir dans le contenu, mais plutôt dans la forme des échanges.